Publiés par l’Association Missionnaire International
Des Adventistes du Septième Jour,
Mouvement de Réforme,
Association Générale.

Ces principes de foi, basés sur les Saintes Ecritures, sont un abrégé des enseignements qui guident notre foi et nos actes.

L’organisation de l’Eglise, les droits et devoirs de nos membres est consignée dans notre “manuel d’Eglise”, auquel on voudra bien se reporter.

Préface

1. Les Saintes Ecritures
2. Dieu le Père
3. Jésus-Christ
4. Le Saint-Esprit
5. L’origine de l’humanité
6. Le plan de la rédemption
7. La loi de Dieu – Les dix commandements
8. Le quatrième commandement – le Sabbat
9. Le mariage
10. La brèche à la loi de Dieu
11. La loi mosaïque cérémonielle
12. L’état de l’homme
13. L’offre de la grâce de Dieu
14. Christ notre justice
15. La repentance
16. La confession des péchés
17. La nouvelle naissance
18. Le baptême biblique
19. L’Eglise du Seigneur
20. L’ablution des pieds
21. La Sainte-Cène
22. L’Esprit de prophétie
23. Une réforme sanitaire
24. Les autorités
25. Le serment
26. Le sanctuaire
27. Les 2 300 jours
28. Prédication de l’évangile
29. Les moyens pour la propagation de l’évangile
30. Le triple message angélique
31. Le grand cri et l’ange d’Apocalypse 18
32. Le scellement des 144 000
33. La seconde venue de Christ
34. L’état des morts
35. La résurrection
36. Les mille ans de l’Apocalypse
37. La patrie des rachetés

PREFACE

Le mouvement de réforme naissant, du temps de la première guerre mondiale, ressentit rapidement le besoin d’écrire ses principes de foi, ce qui fut fait au cours des années suivantes et à la Conférence Générale de 1925.

Afin que les “Principes de Foi” soient estimés à leur juste valeur, nous voudrions attirer l’attention sur ce qui suit:

“Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme… Avant d’accepter une doctrine quelconque, il faut s’assurer qu’elle a en sa faveur un clair et précis: Ainsi a dit l’Eternel.” – La Tragédie des Siècles, p. 645.

Quand la Parole de Dieu est étudiée, comprise, obéie, une vive lumière illumine le monde; de nouvelles vérités, reçues et mises en pratique, nous rattacheront fortement à Jésus. La Bible, seule, doit être notre credo, notre lien; tous ceux qui s’inclinent devant cette sainte Parole vivront en harmonie. Nos efforts ne doivent pas être dirigés par nos propres vus et nos idées. L’homme est faillible; seule la Parole est infaillible…

Résistons à nos adversaires, comme l’a fait le Maître, par un : “il est écrit.” Elevons la bannière portant l’inscription : La Bible, notre règle de foi et de discipline. (The Review and Herald,) 15 décembre 1885″ – Messages choisis, vol, 1, p. 487.

Au cours des années, il a parut nécessaire d’amplifier les PRINCIPES DE FOI. Nous souhaitons sincèrement que ces règles de conduite nous guiderons dans notre vie personnelle, nous aiderons à atteindre l’unité dans la foi et à fortifier notre communion avec Dieu. Avec la bénédiction du seigneur, nous laissons les “Principes de Foi” entre les mains de nos frères.
Le comité de la Conférence Générale

1. LES SAINTES ÉCRITURES

Nous croyons que la Bible est la Parole de Dieu, et que Dieu lui-même en est l’auteur; sa volonté est révélée dans l’Ancien et le Nouveau Testament. (1 Thessaloniciens 2:13; Psaumes 119: 105; Jérémie 15: 16.)

La Bible est inspirée de Dieu; celui-ci a illuminé l’intelligence des écrivains par l’intermédiaire de son Saint-Esprit. (2 Pierre 1:21; 2 Timothée 3:15-17)

La Bible contient des prophéties qui révèlent le présent et le futur. L’accomplissement des prophéties sont une marque de la divinité de la révélation et témoignent de la véracité des Saintes Ecritures. (Essaie 46:9, 10)

La Bible nous montre le chemin de vérité et nous révèle la connaissance nécessaire au salut de notre âme. En tant que révélation parfaite de Dieu, les Saintes-Ecritures sont la seule norme infaillible de notre foi et dans notre vie.

2. DIEU

Nous croyons en un Dieu éternel, omnipotent, omniprésent, omniscient, Créateur, guide et soutient de tout l’univers. (Genèse 17:1; Psaumes 90:1,2; 91: 1,2,139: 1-12; Essaie 44:6; 45:5,6,18; 1 Timothée 6:16.)

Nous croyons que “Dieu est esprit” et qu’il est cependant un être personnel. Il a révélé sa personnalité en créant l’homme “à son image”. (Jean 4:24; Genèse 1:26, 27; Daniel 7:9, 10).

Sans la foi nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu. (Hébreux 11:6.)

3. JESUS-CHRIST

Nous croyons que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il est l’image même de son Père. (Hébreux 1:1-3, 8: Colossiens 1:15; 2: 9; 1 Timothée 3:16).

a) A travers lui toutes choses ont été créés.
Jean 1:1-3; Colossiens 1:16, 17; Michée 5:1.)
“Dieu, par son Fils, s’est révélé comme un être personnel. Reflet de la gloire du Père, “l’empreinte de sa personne” (Hébreux 1:3), Jésus revêtit une forme humaine pour venir sur la terre.”Témoignages pour l’Eglise, Vol 3, pp. 313,314.

b) Par son incarnation et par sa mort sur la croix, Jésus est devenu notre Sauveur et
unique Médiateur entre Dieu et l’humanité déchue. Sa vie est un exemple unique pour
l’humanité entière et pour ses disciples.(Actes 4:12; Philippiens 2:5-8; 1 Timothée 2:5,6; Hébreux 2:17; 1 Pierre 2:21.)

c) Il accomplit aujourd’hui, en tant que grand prêtre dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, la dernière oeuvre d’expiation.(Hébreux 8:1,2; 7:24,25; 5:15,16; 9:24-26.)

4. LE SAINT–ESPRIT

Le Saint-Esprit a été présent et actif dès le commencement et il l’est toujours dans l’oeuvre de la Rédemption. (Genèse 1:2; Psaume 51:13; Essaie 63:10,11.)

Son oeuvre dans le coeur des hommes nous est rapportée dès les premières pages de la Bible. (Genèse 6:3.)

Nous croyons que le Saint-Esprit est le représentant de Christ sur la terre. Il nous convainc du péché, nous amène à la repentance et nous donne la force nécessaire à la conversion. Il renouvelle l’être humain et l’amène à la connaissance de la vérité, de la volonté Divine, et le fortifie dans sa vie pour atteindre la victoire finale sur le péché.(Jean 3:5,6; 14:16,17; 13.)

Sans le Saint-Esprit, il n’est pas possible d’interpréter les Saintes Ecritures d’une manière qui soit agréable à Dieu. (Jean 14:26; Actes 1:8.)

“La nature du Saint-Esprit est un mystère.” — (Conquérants Pacifiques, p. 47.)

Selon les ordres de Jésus, le baptême devrait être réalisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. (Matthieu 28:18-20.)

5. L’ORIGINE DE L’HUMANIITÉ

Nous croyons qu’au sixième jour de la création, Dieu créa l’être humain à son image, parfait, possédant la faculté de choisir. (Genèse 1:26,27.)

“Sa nature était en harmonie avec la volonté du Créateur; son intelligence pouvait s’élever jusqu’aux choses divines; ses affections étaient pures; ses appétits et ses passions, sous l’ascendant de la raison. Il était saint, heureux de porter l’image de Dieu, et parfaitement soumis à sa volonté.” (Patriarches et Prophètes, pp. 22, 23.)

L’origine de l’humanité est évidente : le plan de la création divine a été si clairement révélé qu’aucune fausse interprétation ne nous est permise.

“Il n’y a point de mystère sous cette parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l’homme n’est que le dernier échelon d’une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie animale ou végétale. Cette théorie annule l’oeuvre grandiose du Créateur. On a tellement à coeur, aujourd’hui, d’ôter à Dieu sa souveraineté sur l’univers, que l’on dépouille l’homme de sa divine origine.” — (Patriarches et Prophètes, p.24.)

6. LE PLAN DE LA RÉDEMPTION

Nous croyons que, par suite de la désobéissance au commandement divin, le péché est entré dans le monde. (Genèse 2:16,17; 3:6,7.)

La nature de l’être humain devint mauvaise.

Le salaire du péché ‘est la mort. (Romains 5:12; 6:23.)

“Dieu est amour” : c’est cet amour insondable qui chercha un moyen de rédemption pour l’humanité perdue. Il n’existait aucune solution autre que celle de Jésus, qui pria sur lui nos fautes pour souffrir le salaire de nos péchés. (1 Jean 4:16; Jean 3:16; Essaie 53:4-6; 1 Pierre 2:24.)

C’est seulement à travers la mort expiatoire de Jésus et par la foi qu’il nous est possible d’obtenir la justification et le pardon des péchés. (Romains 4:25; 1; 3:24.)

Jésus-Christ est l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, préparé par Dieu avant la fondation du monde. (Jean 1:29; 1 Pierre 1:18-20.)

A travers la foi en Jésus comme Sauveur personnel, une foi obéissante, le pécheur reçoit la vie éternelle. L’obéissance est le fruit naturel du salut. (Romains 8:1-4; Jean 14:15,21.)

Par le Saint-Esprit, le croyant est obéissant à toutes les requêtes de Dieu par amour et gratitude à cause de son don incommensurable. (Ephésiens 2:8,9; Jean 15:10; 1 Jean 5:3.)

7. LA LOI DE DIEU — (LES DIX COMMANDEMENTS)

Nous croyons que les dix commandements sont parfaits et qu’en tant que norme de vie ils sont valides pour tous les êtres humains. (Ecclésiaste 12:13; Matthieu 5:17,18; Romains 3:28, 31; 7:12; Apocalypse 12:17; 14:12.)

La Bible nous enseigne que Dieu lui-même proclama les dix commandements au mont Sinaï et qu’il les écrivit de son propre doigt sur deux tables de pierre.(Exode 31:18; 32:15,16; Deutéronome 4:12,13.)

En acceptant et en obéissant aux dix commandements de Dieu, nous montrons notre amour envers le Père et son Fils Jésus. La loi de Dieu révèle la volonté et le caractère de celui-ci; elle reflète la perfection et le caractère véritable de Dieu; elle montre les principes de l’amour, de la justice et de l’ordre divin. (Romains 13:10; 1 Jean 5:3.)

Tout ce qui est du domaine de l’esprit ne peut être observé que par la puissance de Dieu et la foi en Jésus-Christ. En cas de persécution ou d’épreuve, la seule réponse est pour nous : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes” (Actes 5:29.)

Les dix commandements donnés par Dieu sont les suivants :

1. Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

Le premier commandement nous montre que Dieu doit avoir la première place dans notre vie. La gloire et l’adoration ne doivent être accordées qu’au seul Dieu éternel et créateur que pourvoit au maintient de sa création; tout penchant détourné de Dieu deviendra idolâtre.

2. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Le deuxième commandement nous interdit l’adoration du vrai Dieu à travers des images et des représentations. Jésus nous dit que “Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité … car ce sont là les adorateurs que le père demande” — Jean 4:23,24. Une représentation même objective de Dieu ne peut donc que tromper l’humanité.

3. Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain: car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

Le troisième commandement demande que l’on ne mésuse pas du nom saint et élevé de Dieu.

4. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton Fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.

Le quatrième commandement rappelle à l’humanité le merveilleux miracle que fut la création, lorsque Dieu fit le ciel et la terre en six jours. Dieu se reposa en ce jour qu’il bénit et sanctifia. Le septième jour, le sabbat, fut institué par Dieu comme jour de repos. Celui qui garde ce jour montre sa foi en ce Dieu créateur.

5. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.

Une caractéristique de notre société est la désobéissance. (2 Timothée 3:1-4.)

Le cinquième commandement demande aux enfants d’obéir à leurs parents dans la gratitude et avec amour; ces dispositions naturelles — gratitude et obéissance — doivent être accompagnées de sentiments bienveillants. Lorsque les parents sont âgés, leurs enfants devraient les soulager de leurs fardeaux, se soucier de leur réputation et leur prodiguer de la joie.

6. Tu ne tueras point.

La vie, qui est un don de Dieu, a souvent été sacrifiée au bénéfice du rejet de ce commandement. La véritable Eglise de Dieu se garde des meurtres, de tout épanchement de sang, de la haine, des émeutes, des inimitiés : c’est ce qui ressort de l’enseignement donné par Jésus dans son Sermon sur la montagne (Matthieu 5:38-44; voir Testimonies for the Church, vol. 1, p. 361,362.) Jean dit que “quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternel demeurant en lui” (1 Jean 3:15.

7. Tu ne commettras point d’adultère.

Le Seigneur créa le couple dans le paradis pour l’accomplissement d’une sainte relation, dans l’amour et l’engagement à réaliser une vie commune sous le regard de Dieu. Ce saint engagement est protégé par le septième commandement; il n’est pas un engagement temporel soumis au self arbitre : être marié, c’est être fidèle. Dieu connait tous les secrets de notre coeur, et Jésus nous dit “que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur” — Matthieu 5:28. L’adultère commence donc déjà en pensée, et Jésus attache une grande importance à la pureté du coeur. Le mariage doit être une alliance réciproque, un amour indissoluble entre un homme et une femme; seule la mort peut briser ce lien.

8. Tu ne déroberas point.

Ce commandement est un fondement du droit à la propriété. L’homme doit travailler pour se nourrir. Le respect de la propriété d’autrui est un des principes de base de l’évangile. Quelque soit la forme que prenne un vol, celui-ci est un péché. Un chrétien ne s’enrichira pas par transgression ou par fraude; il ne prendra pas non plus la propriété d’un plus faible que lui. Il accordera a son tempérament à cette assertion : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” (Actes 20:35); il est aussi dit: “Partage ton pain avec celui qui a faim” — Essaie 58:7. C’est ici le sens véritable de ce commandement. (Ephésiens 4:28.)

9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.

Toutes les sortes de mensonges sont accusées par ce commandement. C’est aux cotés de la Vérité que nous devons toujours être. “Par un regard, un mouvement de la main, une expression du visage, on peut mentir aussi effectivement que par des paroles… La suppression intentionnelle de la vérité, qui porterait préjudice à quelqu’un, est elle-même un violation du neuvième commandement.”
(Patriarches et prophètes, p. 282.)

10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni ton serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. (Exode 20: 1 – 17.)

“En interdisant le désir égoïste qui engendre l’acte coupable, le dixième commandement attaque la racine même de tous les péchés.” (Patriarches et prophètes, p. 282.)

La convoitise corrode l’être humain, et le mécontentement ravi la paix. Le péché de convoitise ne s’arrête pas au désir du coeur car il conduit à des actes pécheurs. Le dixième commandement nous met en garde contre les résultats désastreux de la convoitise (L’histoire du roi Achab en est un exemple).

Les dix commandements nous disent merveilleusement bien comment nous comporter devant Dieu et devant l’humanité.

Jésus a résumé les dix commandements en deux seulement, nous montrant ainsi la substance des commandements: aimer Dieu et aimer son prochain, car l’amour est l’accomplissement de la loi.(Matthieu 22: 36-40; Romains 13:10.)

Paraphrasés, les dix commandements s’expriment ainsi :

1. L’amour de Dieu n’autorise pas l’existence d’autres dieux.
2. L’amour n’abaisse pas celui qui est adoré.
3. L’amour pour Dieu considère hautement son nom.
4. L’amour pour Dieu honore son jour.
5. L’amour pour les parents les honorera.
6. La haine, opposée de l’amour, est un meurtre.
7. La passion, opposé de l’amour, mène à l’adultère.
8. L’amour donnera, mais ne volera jamais.
9. L’amour ne fraudera pas ni ne mentira.
10. Les yeux de l’amour ne connaissent pas la passion.

Les commandements sont immuables, ce que dit Jésus : “Je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.” (Matthieu 5:18.)

8. LE QUATRIÈME COMMANDEMENT — Le Sabbat.

Nous croyons que le quatrième commandement, au même titre que les autres est immuables et universel. Le sabbat fut institué par Dieu après les six jours que dura la création et fut béni et sanctifié et mis à part par le repos de Dieu ce jour là. Il fut donné à l’homme comme souvenir et comme repos, et est désigné comme jour du Seigneur. Dieu nous demande de sanctifier son jour en nous abstenant de travailler, en l’adorant et en participant aux services divins. Le sabbat est un symbole de notre rédemption, de notre sanctification, un témoignage de notre obéissance et un avant-goût de la vie éternelle. Dans les temps de la fin, l’observation du sabbat est désigné comme signe particulier de l’obéissance à Dieu.(Genèse 2:1-3; Exode 20:8-11; Lévitique 23:3; Marc 2:27,28; Luc 16:17.)

Le nettoyage du logis, la cuisson des aliments pour le sabbat, la préparation des vêtements, la toilette ainsi que le remplissage du réservoir d’essence de la voiture, lorsque celle-ci est nécessaire pour se rendre à un lieu de culte, et toutes autres occupations domestiques, doivent être effectués le jour de préparation, c’est-à-dire le vendredi. (Exode 16:23.)

“Une autre tâche ne doit pas non plus être négligée le jour de la préparation, c’est celle qui consiste à régler les différends qui auraient pu s’élever, soit dans la famille, soit dans l’Eglise. Que toute amertume, toute colère, toute malice soient bannies du coeur. Confessez humblement “vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres” (Jacques 5:16; Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, pp. 22,23.)

En ce qui concerne les voyage le jour du sabbat, nous lisons: “Pour apporter aux Eglises le message que le Seigneur leur destine, il peut arriver qu’il faille voyager le jour du sabbat; mais autant que possible procurons-nous notre billet et faisons les arrangements nécessaires un autre jour. Lorsque nous entreprenons un voyage important, il faut s’arranger de manière à ne pas arriver à destination le sabbat.”Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, p. 27.

Le sabbat, nous devons nous abstenir des voyages et de toute autre activité commerciale ou professionnelle. Le thème de nos conversations devrait avoir un caractère spirituel glorifiant Dieu et visant à l’édification de l’esprit. (Essaie 58:13,14.)

“La miséricorde divine veut que la maladie et la souffrance soient soulagées ce jour-là. Ce travail est une nécessité et ne constitue pas une violation du sabbat. Mais tout ce qui n’est pas nécessaire doit être évité.” (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 2, pp. 218, 219.)

Le sabbat, nous dispensons nos enfants de l’assistance à l’école.

Selon l’ordre de la création, le jour commence et se termine d’un coucher de soleil à l’autre. Le sabbat commence et se termine donc au coucher du soleil. (Genèse 1:5; Lévitique 23:32; Luc 4: 31,40.)

9. LE MARIAGE

Nous croyons que Dieu fonda le mariage dans le paradis, qu’il le bénit et le sanctifia.

“Cette institution a ainsi pour fondateur le Créateur de l’univers … C’est l’un des premiers dons de Dieu à l’homme; et c’est l’une des deux institutions qu’Adam emporta avec lui lorsque, après sa chute, il franchit les portes du Paradis.” (Patriarches et Prophètes, p. 26.)

Le mariage fut institué:

a) pour que l’homme et la femme se complètent et s’aident mutuellement dans leur amour.

b) pour multiplier la race humaine. (Genèse 2:18; 1:27,28.)

Le mariage doit être une alliance réciproque, un amour indissoluble entre un homme et une femme. (Matthieu 19:4.)

Dieu institua le mariage sur le désintéressement, l’amour, l’estime, le respect, l’esprit de sacrifice et la responsabilité. Créé en premier, l’homme est naturellement le chef et le représentant de la famille. La femme doit respecter la position de son mari, et l’homme doit aimer sa femme comme Christ a aimé l’Eglise, pour laquelle il mourut. (Ephésiens 5:23,25.)

Un véritable mariage, c’est une union spirituelle, intellectuelle et corporelle; c’est être unis dans la foi, le coeur et le corps. L’homme et la femme font alors une seule chair.

Nous croyons que les chrétiens doivent observer les principes de tempérance afin de ne pas sacrifier leurs forces physiques et spirituelles sur l’autel des passions basses et animaux. Les conseils donnés dans la Parole de Dieu à ce sujet nous indiquent le chemin conduisant à une pureté totale afin de vivre une vie agréable à Dieu. (1 Thessaloniciens 4:3-5.)

Nous croyons que les membres d’Eglise ne doivent pas s’unir en mariage avec des membres d’autres dénominations ou avec des incroyants. Selon les Saintes Ecritures, ce genre de mariage est un péché.(Deutéronome 7:3, 4,6; 2 Corinthiens 6:14,15.)

Le divorce n’est pas en accord avec la volonté de Dieu. (Matthieu 19:3-9; Marc 10:9-12; 1 Corinthiens 7:10,11.)

“Les Juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus futiles, et à la femme de se remarier. Cette coutume entraînait à bien des misères et à bien des péchés. Dans le sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement que les liens du mariage sont indissolubles, excepté en cas d’infidélité aux voeux du mariage. Il dit: “Celui qui répudie sa femme sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et … celui qui épouse une femme répudiée commet adultère.” Heureux ceux qui… p.64. Lorsqu’un couple se sépare ou divorce, chaque partie doit demeurer seule jusqu’à la réconciliation.(1 Corinthiens 7:10, 11, 39.)

Le voeu matrimonial “unit la destinée de deux individus que, seule, la mort devrait séparer.” (Témoignage pour l’Eglise. Vol. 2, pp.665.)

Nous croyons, en outre, que le mariage doit être contracté civilement et religieusement. (C’est-à-dire devant l’officier de l’état civil et devant l’Eglise).

Tous ceux qui ont l’intention de s’unir par les liens du mariage, devraient bien considérer ces points devant Dieu, et demander conseil à leurs parents croyants ou à des conseillers spirituels.

10. LA BRECHE A LA LOI DE DIEU

Nous croyons que les prophéties d’Essaie 24: 5 et de Daniel 7: 25 sont accomplies : “Les temps et la loi” ont été changés. Nous voyons l’accomplissement de ces prophéties dans l’annulation du second commandement, qui prohibe la vénération et l’adoration des images taillés, ainsi que dans l’institution injustifié du premier jour de la semaine, le dimanche, comme jour de repos de l’Etat et de l’Eglise; ceci entraîna la division du dixième commandement, afin de garder le nombre de dix commandements.

ue 23:24s.)

11. LA LOI MOSAÏQUE

a) LA LOI CÉRÉMONIELLE

Nous croyons que le Seigneur donna par Moïse des instructions concernant le système sacrificiel et les cérémonies du service sacerdotal dans le temps, au peuple d’Israël; elles symbolisaient l’oeuvre rédemptrice de Christ. Ces lois étaient un ombre des choses à venir, un symbole les annonçant. Leur validité a donc cessé au moment précis ou Christ s’écria à la croix : C’en est fait. (Hébreux 10:1; Colossiens 2:17.)

“En mourant sur le calvaire, Jésus s’écria : “Tout est accompli” Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas….

“Le voile du temple déchiré indiquait que les sacrifices et les ordonnances judaïques ne seraient plus agréés. Le sacrifice suprême avait été consommé et accepté.” (Premiers Ecrits, pp. 253, 259,260.)

b) LES SABBATS SYMBOLIQUES

Nous croyons que les jours de fêtes, les nouvelle lune et autres sabbats, dont Paul fait mention dans Colossiens 2:16; Galates 4:10, étaient seulement “l’ombre de l’offrande de mort et de salut de Christ. Il ne doivent pas être confondus avec le sabbat hebdomadaire, qui fut donné aux êtres humains comme jour de repos, lequel est “le jour du Seigneur” institué à la création. (Exode 20: 8-10.)

Les sabbats symboliques de la loi Cérémonielle sont les suivants:

LA FÈTE DES PAINS SANS LEVAIN. La Pâque était immédiatement suivie de la fête des pains sans levain. Le quinzième et les vingt-et-unième jours du premier mois de l’année juive étaient célébrés comme des sabbats; on s’abstenait de tout travail en ce jour. (Lévitique 23:5-8.)

LA PENTECÔTE OU FÊTE DES SEMAINES. Le cinquantième jour après le seizième jour du premier mois était aussi célébré comme un sabbat. (Lévitique 23:15,21; Exode 34:22.)

LE SABBAT DES TROMPETTES. Le premier jour du septième mois, le jour des trompettes, était un jour de préparation et de réconciliation. (LévitiqLE JOUR DES EXPIATIONS Le dixième jour du septième mois, le jour des expiations, était un grand sabbat, le plus important de tous les sabbats cérémoniels. (Lévitique 23:27s, 31s.)

LA FÊTE DES TABERNACLES. Le quinzième et les vingt-deuxièmes jours du septième mois étaient des sabbats jubilaires. (Lévitique 23: 34-36, 39, 40.)

Si par sa mort et sa résurrection, Jésus avait annulé le sabbat hebdomadaire, il y aurait dans la Bible un commandement explicite s’y référant. Ni Jésus, ni les apôtres, ne nous informent d’un tel commandement. Les textes suivants nous démontrent qu’au contraire, le commandement du Sabbat reste valide pendant la période néotestamentaire. (Matthieu 5:17,18; 24:20; Actes 13:13,14, 42-44; 16:13; 17:2; 18:2-4, 11.)

12. L’ETAT DE L’HOMME NATUREL

Nous croyons que depuis la chute, l’homme a perdu ses relations originelles avec Dieu. Depuis, tout homme est sous le péché et subit ses conséquences. L’homme est né avec des handicaps et des tendances au mal; il est sous la puissance de la mort. La condition de tout homme est donc sans espoir. (Romains 5:12; 3:10,13; Psaume 51: 7; Matthieu 15:18-20; Galates 5:19-21; Romains 7:18-20.)

13. L’OFFRE DE LA GRACE DE DIEU

Nous croyons que Dieu a tant aimé le monde qu’il envoya son Fils unique en ce monde pour sauver l’humanité. Malgré la corruption et le mépris envahissants, Dieu trouva une possibilité de réconciliation entre l’homme et lui-même. (Ephésiens 1:4; 2:8; 1 Pierre 1:20.)

Jésus-Christ naquit homme et fut en toutes choses obéissant à son père. Sa vie et sa mort ouvrirent les portes du salut et de la réconciliation (avec Dieu, c’est-à-dire l’expiation, note des traducteurs). Pour notre justification, il ressuscita et monta au ciel pour présenter son sang versé et sa justice en notre faveur, nous acquérant ainsi la réconciliation avec Dieu, l’expiation et la justice devant celui-ci. Cet acte salutaire nous révèle la justice et la générosité désintéressée de Dieu. Nos péchés furent condamnés en Christ qui nous montra le chemin qui mène au pardon. (Romain 3:24.)

“Les dons et les bénédictions que nous octroie le Seigneur surpassent toute connaissance. Le trône de la grâce est lui-même le centre d’attraction le plus puissant de l’univers, car celui qui l’occupe nous autorise à l’appeler Père…

“Dès que l’enfant de Dieu s’est approché du propitiatoire, il est défendu par le grand Avocat. Dès qu’il a prononcé une parole de repentir et imploré le pardon du ciel, le Sauveur épouse sa cause, et en son propre nom, il présente ses supplications devant le Père.

“Lorsque le Christ intercède en notre faveur, Dieu met à notre disposition tous les trésors de sa grâce; nous pouvons dès lors en jouir et les communiquer à ceux qui nous entourent.” (Témoignages pour l’Eglise, vol. 3, p. 31.)

Nous croyons que par la grâce, nous devenons des enfants de Dieu. De notre salut dépend notre rédemption, notre naissance et approbation en tant que cohéritiers de Christ. (Tite 2:11; Jean 1: 16; 1 Pierre 1:13.)

La grâce est une faveur imméritée. Dieu offrit Son Fils en sacrifice à notre place, afin qu’à travers son sang versé et sa justice, le pécheur repentant puisse demeurer devant Dieu. (1 Jean 1:7.)

14. CHRIST NOTRE JUSTICE

Nous croyons que sans la justice de Christ aucun être mortel ne peut paraître devant Dieu. “Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé.” (Essaie 64:5.)

Afin d’éclairer cet important concept de notre foi et doctrine, nous citerons quelques témoignages:

“Etant mauvais, nous ne pouvons pas obéir parfaitement à une loi sainte: Nous ne possédons pas de justice personnelle qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus-Christ nous a préparé une issue. Il a vécu sur la terre au milieu des mêmes épreuves et des mêmes tentations que nous. Il a vécu sans péché. Il est mort pour nous et, maintenant, il nous propose de prendre sur lui nos péchés et de nous donner sa justice.” (Le Meilleur Chemin, p. 60. Romains 5:1; 1:16, 17; 3:23, 24.)

“Qu’est-ce que la justification par la foi ? C’est l’oeuvre de Dieu jetant la gloire de l’homme dans la poussière et accomplissant pour l’être humain ce que celui-ci est incapable de faire. Quand les hommes constatent leur propre néant, ils sont prêts à revêtir la justice du Christ.” ( Review and Herald, 16 Sept. 1902, cité par A.G. Daniel dans Jésus-Christ Notre Justice, p. 74.)

“Sa vie se substitue à celle des hommes. De cette manière ceux-ci obtiennent la rémission des péchés commis auparavant, au temps de la patience de Dieu. Plus encore : le Christ communique aux hommes les attributs même de Dieu. Il façonne le caractère humain à la ressemblance du divin : un magnifique chef-d’oeuvre de force et de beauté spirituelle. Ainsi la justice qu’exige la loi se trouve réalisée chez celui qui croit en Christ.” (Jésus-Christ, p. 408.)

“Par son obéissance parfaite, il a rendu possible pour tous les hommes l’observation des commandements de Dieu. Quand nous nous soumettons au Christ, notre coeur est uni au sien, s’identifie au sien, nos pensées sont captives de sa volonté. Nous vivons de sa vie. Voilà ce que signifie être revêtu du vêtement de sa justice. Quand le Seigneur nous regarde, il ne voit pas un habit fait de feuilles de figuier, ni la nudité, ni la laideur du péché, mais sa propre robe de justice qui est l’obéissance parfaite à la loi de l’Eternel.” (Les Paraboles de Jésus, p. 271.)

“Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ…. Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! ” (Romains 8:1, 34.)

“La justice par laquelle nous sommes justifiés nous est imputée. Celle qui nous sanctifie noue est impartie. La première nous donne accès au ciel, la deuxième nous qualifie pour y demeurer.” (Review and Herald, 4 Juin 1895, cité par A.G. Daniell dans Jésus-Christ notre Justice, p. 70.)

15. LA REPENTANCE

A travers l’influence de la Parole de Dieu et de l’oeuvre du Saint-Esprit, l’être humain arrive à la connaissance de sa déchéance. (Psaumes 32:1-5; 51:5,6; Jean 16: 7,8.)

“La repentance comprend la douleur d’avoir connu le péché et le délaissement de celui-ci… En revanche, quand le coeur de l’homme cède à l’influence de l’Esprit de Dieu, la conscience se réveille, et le pécheur commence à entrevoir la profondeur et le caractère sacré de la loi de Dieu, loi qui est à la base de son gouvernement dans le ciel et sur la terre.” (Le Meilleur Chemin, pp. 21,22. (Voir aussi 2 Corinthiens 7:10.)

Nous ne pouvons pas nous repentir sans que l’Esprit Saint ne réveille notre conscience, de même que nous ne pouvons pas recevoir l’assurance du pardon de nos péchés sans Christ.

16. LA CONFESSION DES PÉCHÉS

Nous croyons que tous ceux qui confessent leurs iniquités recevront le pardon et la justice par le sang de Jésus versé en faveur de toute âme repentante. (1 Jean 1 : 9; 2: 1.)

“Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde” (Proverbes 28:13.)

“Le Seigneur ne demande pas de nous des choses pénibles en retour du pardon de nos péchés. Il n’est pas nécessaire d’entreprendre de longs et durs pèlerinages, ou de se soumettre à des mortifications pour gagner la sympathie du Dieu des cieux, ou expier nos transgressions: celui qui avoue et délaisse ses péchés obtient miséricorde….

Une confession véritable est toujours précise et avoue des péchés déterminés. Certains péchés sont d’une nature délicate et ne peuvent être confessés qu’à Dieu seul; d’autres doivent être confessés à ceux qui en ont été les victimes; d’autres enfin sont des fautes publiques et exigent une confession publique. Mais toute confession doit être explicite, directe, et nommer les péchés mêmes dont on s’est rendu coupable.” (Le Meilleur Chemin, pp. 35,36. 1 Jean 1:9; 2:1.)

17. LA NOUVELLE NAISSANCE

Nous croyons que lorsqu’une personne à donné sa vie a Jésus-Christ et l’a accepté comme son Sauveur personnel, il fait l’expérience de la nouvelle naissance. (Jean 1:12,13.)

“De même, l’action de l’Esprit sur l’âme sera manifestée dans tous les actes de celui qui en a éprouvé le pouvoir salutaire. Quand l’Esprit de Dieu prend possession d’un coeur, la vie est transformée. On met de côté les pensées de pécher, on renonce aux mauvaises actions; l’amour, l’humilité et la paix succèdent à la colère, à l’envie, aux querelles. La joie remplace la tristesse, et le visage reflète la lumière céleste… La bénédiction est acquise quand une âme capitule devant Dieu. Alors une puissance invisible crée un être nouveau à l’image de Dieu.” (Jésus-Christ, p. 154.)

“Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.” (2 Corinthiens 5:17.)

“Un changement se remarquera dans notre caractère, nos habitudes et nos préoccupations. Le contraste entre ce qu’on a été et ce qu’on est sera marquant… L’amour est la base de tous les actes du coeur régénéré par la grâce divine.” (Le Meilleur Chemin, pp. 55, 57.)

“Par la nouvelle naissance, le pécheur est mis en harmonie avec Dieu et avec sa loi. Dès que ce changement s’est produit, l’homme est passé de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de la transgression et de la révolte à l’obéissance et à la fidélité. L’ancienne vie d’inimitié contre Dieu n’est plus. Il est entré dans une vie nouvelle de réconciliation, de foi et d’amour.” (La Tragédie des Siècles, p. 509.)

“Le sentier de régénération est le seul qui donne accès à la sainte cité.” (Témoignages pour l’Eglise, vol. 3, p. 348. — Jean 3:3-8.)

18. LE BAPTEME BIBLIQUE

Nous croyons que le baptême scelle une alliance consciente avec Dieu. La commission donnée par Jésus à son Eglise est: “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit” (Matthieu 28:18-20.)

Christ institua le baptême en tant que symbole d’entrée dans le royaume spirituel et en a fait une exigence implicite à laquelle tous ceux qui désirent devenir enfants de Dieu doivent se soumettre.

Le baptême représente l’ensevelissement et la résurrection de Jésus ainsi que l’ensevelissement du vieil homme et la résurrection à une vie nouvelle vie en Christ. (Actes 2:37,38; Romains 6:2-5; Colossiens 2:12.)

Le baptême est une confession publique de la volonté d’obéir à Dieu; il s’effectue en immergeant le candidat dans l’eau. Le baptême devrait être précédé d’une instruction exacte des Saintes Ecritures et d’un examen baptismal.

Il est évident que la doctrine du baptême des enfants est une institution humaine : sans fondement biblique, l’Eglise de Dieu ne peut l’admettre.

19. L’ÉGLISE DU SEIGNEUR

Nous croyons que Jésus-Christ est le chef de l’Eglise, assemblée de croyants qui ont adopté Christ comme leur Maître et Sauveur, vivants selon des commandements et enseignements. (Ephésiens 5:23; 4:15; Colossiens 1:18.)

Les membres d’une Eglise se préparent pour l’éternité à l’école du Christ, s’enrichissants les une les autres par des enseignements, par le partage d’expériences, de conseils et d’exhortations. (1 Timothée 3:15.)

La norme de la vie et des agissements de l’Eglise, c’est les Saintes Ecritures. Le témoignage de la justice et de l’amour divin, ce sont les dix commandements; Jésus a démontré leur observabilité dans la vie quotidienne. Grâce aux dix commandements, il fut possible, de tout temps, de discerner la véritable Eglise parmi l’apostasie. (Apocalypse 12:17; 14:12.)

“L’Eglise est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Etablie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Evangile.” — (Conquérants Pacifiques, p.11.)

Afin qu’ils soient une lumière dans le monde, Jésus pria en faveur de l’unité de ses disciples.(Jean 17:21.)

Nous croyons que tous les membres d’Eglise, par amour pour Dieu et pour son peuple, doivent observer l’ordre dans l’Eglise. (Hébreux 13:7,17; 1 Thessaloniciens 5:12,13.)

20. LE LAVEMENT DES PIEDS

Nous croyons que le lavement des pieds précède la Sainte Cène. Cet acte exprime la reconnaissance de la nécessité d’une nouvelle purification et prépare le coeur au service humble, dans l’amour, conduisant à une communion plus effective. (Jean 13:1-17.)
Ces paroles impliquent plus que la pureté du corps. Le Christ continue à parler de la purification plus importante qui est symbolisée par l’ablution des pieds. Celui qui sortait du bain était propre, mais les pieds chaussés de sandales ne tardaient pas à se recouvrir de poussière, ce qui nécessitait une ablution. Pierre et ses frères avaient été lavés à la grande source ouverte pour nettoyer du péché et de l’impureté. Le Christ les reconnaissait comme les siens. Mais la tentation les avait entraînés au mal, de sorte qu’ils avaient, à nouveau, besoin de sa grâce purifiante. En se ceignant d’un linge pour laver la poussière de leurs pieds, Jésus voulait ôter de leurs coeurs tout sentiment de haine, d’envie et d’orgueil. Ceci importait beaucoup plus que le simple lavement des pieds poussiéreux. Etant donné leurs sentiments, pas un d’entre eux n’était préparé à communier avec le Christ. Ils ne seraient prêts à participer au souper pascal ou au service de commémoration que le Christ allait instituer que lorsque Jésus aurait fait naître en eux des sentiment d’humilité et d’amour.” (Jésus-Christ, p. 650.)

21. LA SAINTE-CENE

Nous croyons que la Sainte Cène est un acte commémoratif des souffrances et de la mort de Jésus.

Le pain est un symbole de son corps et le vin, non fermenté, de son sang versé. (Matthieu 26:26-28; 1 Corinthiens 10:16,17; 11:23,-26.)

“Pendant qu’il mangeait la Pâque avec ses disciples, Jésus institua le service qui devait remplacer cette fête et commémorer son grand sacrifice….

“Le Christ se tient à la table sur laquelle a été servi le souper pascal. Les pains sans levain en usage à cette occasion sont devant lui. Le vin non fermenté de la Pâque est sur la table. Le Christ se sert de ces emblèmes pour représenter son sacrifice immaculé. Rien de ce qui a subi la fermentation, symbole de péché et de mort, ne peut représenter l’Agneau sans défaut et sans tache.” (Jésus-Christ, pp. 656,657.)

Par ce partage du pain et du vin, on ne reçoit pas le pardon du péché; la Sainte Cène est la commémoration des souffrances et de la mort de Jésus : elle sert à fortifier l’Eglise.

“L’examen de soi, la repentance et la confession des péchés et une sincère affliction de ses péchés font partie des préliminaires à la Sainte Cène.

“Le baptême et la Sainte Cène sont les deux piliers qui soutiennent l’Eglise, l’un à l’extérieur, l’autre à l’intérieur de l’édifice.” (Témoignages pour l’Eglise. Vol 2, p. 453.)

La Sainte Cène peut seulement être distribuée à ceux qui ont fait alliance avec Dieu à travers le baptême, et qui sont ainsi devenus membres de la communauté.

“L’Eternel dit à Moïse et à Aaron : Voici une ordonnance au sujet de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera.” (Exode 12:43.)

22. L’ESPRIT DE PROPHETIE

Nous croyons que Christ a parlé à son Eglise dans l’Ancien et le Nouveau Testament par des prophètes. (2 Chroniques 20:20; 2 Pierre 1:19-21; Hébreux 1:1-3.)

Les enseignements accordés par le don de prophétie tiennent leurs origines dans le ciel et sont la voix de Dieu à son peuple. Le Seigneur donna ce don à son Eglise afin qu’il soit respecté, obéi et puisse nous atteindre sous la direction du Saint Esprit.

Selon Apocalypse 12: 17 et 19, Dieu promit le don de prophétie à la dernière Eglise, celle qui garde les commandements de Dieu. En plus de ceci, Dieu réveilla ce don parmi son peuple. A partir de 1844, Dieu utilisa soeur White comme sa messagère pour manifester sa volonté à son Eglise et au monde perdu. Par son oeuvre orale et écrite, beaucoup de personnes ont trouvé le chemin de la paix avec Dieu. Toutes les caractéristiques indiquant qu’un prophète a été appelé par Dieu sont visibles dans la vie et l’oeuvre de la messagère de Dieu. Elle explique elle-même sa position par rapport à la Bible:

“C’est par sa Parole que Dieu nous communique les connaissance nécessaires au salut. Nous devons donc l’accepter comme une révélation infaillible de sa volonté. Elle est la norme du caractère, le révélateur de la doctrine et la pierre de touche de l’expérience. “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.” (2 Timothée 3:16,17.) La Tragédie des Siècles, p. 11.

Dans l’Eglise de Dieu, il y eut des temps ou non seulement des hommes mais aussi des femmes furent appelées pour transmettre un message d’importance vitale et pour avertir le peuple de Dieu. Voici quelques exemples tirés des Saintes-Ecritures : Myriam (Exode 15:20), Débora (Juges 4:4), Hulda (2 Roi 22: 14–16), Anne (Luc 2:36), les filles de Philippe (Actes 21:8,9). Toute vraie église qui estimera hautement ce don recevra avec gratitude ses enseignements et les observera.

Lorsque l’Eglise perd ce don ou le méprise, elle mésestime le chemin dans lequel Dieu désire la conduire avec sécurité et elle se prive ainsi de ses bénédictions. (Proverbes 29:18.)

23. UNE REFORME SANITAIRE

a) La santé et l’alimentation

Nous croyons qu’à l’origine, Dieu donna à l’homme une nourriture de fruits et de céréales.

Nous croyons que Dieu créa l’homme parfait. Corps, âme et esprit appartiennent au Seigneur, qui veut que tout homme jouisse d’une bonne santé, physique, intellectuelle et spirituelle. Nous devons donc respecter les règles divines de santé, non seulement pour notre bien-être mais aussi afin de mieux servir l’humanité. (Luc 9:2; 1 Corinthiens 6:19,20; 1 Thessaaloniciens 5:23s.

“La réforme sanitaire est une branche de l’oeuvre particulière que Dieu accomplit en faveur de son peuple … Il m’a été montré que la réforme sanitaire constitue une partie du message du troisième ange, auquel elle est aussi étroitement rattachée que ne le sont la main et le bras au corps humain.” — Conseils sur la nutrition et les aliments, pp 28, 36.

Lorsque dans la Paradis, le Créateur attribua leurs aliments aux êtres humains, il montra quelle est la nourriture — le végétarisme — la plus appropriée pour l’homme (Genèse 1:29.) Ainsi nous nous abstenons de toutes viandes, poissons, boissons alcoolisées ou produit contenant de la caféine (les boissons telle que le coca-cola par exemple), des condiments forts et des fromages fermentés, café, thé, tabac et tout autre stupéfiant. (Genèse 1:29.)

En tant que croyants adventistes, nous avons beaucoup de lumière dans les témoignasses de l’Esprit de Prophétie, afin de conserver une bonne santé. Tout d’abord nous devons préserver nos corps par l’utilisation d’une nourriture saine comme celle qui fut donnée au premier couple humain, et par une médecine naturelle, ainsi que par l’alternance de repos et d’efforts. Si nous devenons malades pour des raisons telle que le stress — ou autres — et qu’ainsi nous nécessitions une aide médicale, nous devrions, autant que possible, solliciter les services d’un médecin chrétien et demander à Dieu son assistance.

b) Le Vêtement

En tant que croyants adventistes, nous proclamons également une réforme dans le vêtement. Nous rejetons les fantaisies de la mode qui sont un danger pour la santé, les chaussures malsaines et inadéquates ainsi que les aberrations qui transgressent les lois de la pudeur et qui contribuent directement à la diffusion de l’immoralité.

“Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais quelles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.” — (1 Timothée 2:9,10.)

Les ornements par lesquels l’attention est attirée vers celui qui les portent sont indignes d’un chrétien.

“Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou des habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible, qui est d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari.” (1 Pierre 3:3-5; voir aussi Esaïe3:16-24.)

“La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? (1 Corinthiens 11:14,15.)

Le chrétien en qui Jésus habite sera un bon exemple dans toutes ces choses.

24. LES AUTORITÉS

Nous croyons que les autorités viennent de Dieu et qu’elles sont les moyens dont il peut se servir pour la protection de ceux qui font le bien. (Romains 13:3,4.)

Ainsi nous croyons que nous devons accomplir nos devoirs envers le gouvernement tant qu’il ne nous oblige pas à transgresser les commandements de Dieu. (Actes 4:19; 5:29″)

Jésus dit : “Rendez donc à César ce qui est à César”; nous payons donc nos impôt et contributions.

Nous croyons aussi qu’il est nécessaire de prier pour les gouvernements, afin que la paix et l’ordre puissent demeurer parmi les hommes, que chacun puisse vivre sa foi et que la proclamation de l’Evangile de Christ ne soit pas gênée. (1 Timothée 2:12.)

En accord avec le sixième commandement : “Tu ne tueras pas” (Exode 20:13.) et les enseignements de Jésus-Christ, nous ne pouvons pas, en tant que disciples, prendre part à une révolution, à l’effusion de sang ou à la guerre.

25. LE SERMENT

Nous croyons que le langage du vrai Chrétien est “Oui, Oui; non, non” (Matthieu 5:37.) Lorsqu’un chrétien doit faire un serment devant un tribunal, il peut prendre Dieu à témoin que la parole dite est la vérité. (Voir Témoignages pour l’Eglise, vol. 1, p. 79; Testimonies 1, p. 201.)

26. LE SANCTUAIRE

Nous croyons que, du temps de l’ancien Testament, le sanctuaire constituait le centre du culte : tout d’abord érigé en forme de tente, il devint, plus tard, un temple. Le sanctuaire terrestre se divisait ainsi; le parvis, le lieu saint et le lieu très saint. Dans le parvis étaient présentés les sacrifices quotidiens et les offrandes pour les péchés (Hébreux 9:1-7.) Par ces sacrifices, les péchés du peuple étaient transférés à l’intérieur du sanctuaire, qui était alors souillé. L’holocauste qui était offert à cause des transgressions amenait les regards sur Jésus, “l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde” (Jean 1:29.) Le souverain sacrificateur était le médiateur entre l’être humain et Dieu.

La série annuelle des sabbats cérémoniels se terminait au grand jour symbolique des expiations, quand le souverain sacrificateur entrait dans le Lieu Très Saint pour asperger l’arche d’un sang animal innocent. La justice était ainsi rendue et la loi satisfaite (voir Romains 6:23.) Médiateur, il prenait ensuite les péchés sur lui et les portait en dehors du sanctuaire. Les péchés étaient alors posés sur un deuxième bouc vivant, qui était emmené dans le désert. Le peuple était réconcilié et le sanctuaire était purifié par ce service.

Le sanctuaire terrestre était fait d’après le modèle du sanctuaire céleste, dans lequel Jésus est le Souverain Sacrificateur aujourd’hui. C’est à travers lui seul que le croyant peut obtenir le pardon des péchés. (1 Timothée 2:5,6.; Hébreux 8:1-5; 9:11,12,15; Apocalypse 11:19.)

“Le sanctuaire céleste est le centre même de l’oeuvre de Dieu en faveur des hommes. Il intéresse tous les habitants de la terre. Il nous expose le plan de la rédemption, nous amène à la fin des temps et nous révèle l’issue triomphante du conflit entre la justice et le péché…..

“L’intercession du Sauveur en faveur de l’homme dans le sanctuaire céleste est tout aussi importante dans le plan du salut que sa mort sur la croix. Depuis sa résurrection, Jésus achève dans le ciel l’oeuvre commencée par lui sur la croix. Nous devons par la foi aller auprès de lui au-delà du voile où il “est entré pour nous comme précurseur”. — (La Tragédie des Siècles, p. 531.)

27. LES 2,300 SOIRS ET MATINS

Nous croyons que les 2,300 soirs et matins de Daniel 8:14 représentent une vaste période qui s’étend jusqu’à la fin des temps. D’après le principe prophétique selon lequel un jour correspond à une année (cp. Nombres 14:34; Ezéchiel 4:6.) Nous pouvons conclure que les 2,300 jours se rapportent à autant d’années. Selon Daniel 9:24-27, cette période commença en l’an 457 av. JC, lorsque le troisième décret du roi Artaxerxés pour la restauration de Jérusalem fut mis en vigueur. De ce temps prophétique — le plus long de la Bible — 70 semaines (c’est à dire 490 années) doivent en être retirées. Cette période, “le temps des Juifs”, se termina en l’an 34 ap. JC. Les 1,810 jours restant aboutissent à l’an 1844, “le temps de la fin” de Daniel 8:17. C’est l’année ou Jésus acheva son service dans le lieu saint et le commença en tant que Souverain Sacrificateur dans le lieu très saint.

“De même que dans le culte mosaïque l’année se terminait après un acte de propitiation, de même le ministère du Sauveur pour la rédemption des hommes est complété par une oeuvre d’expiation ayant pour but d’éliminer les péchés du sanctuaire céleste. Cette oeuvre commença à la fin des deux mille trois cents jours. A ce moment, selon la prophétie de Daniel, notre souverain sacrificateur entra dans le lieu très saint, où il s’acquitte de la dernière partie de sa mission sacrée : la purification du sanctuaire…..

“Dans le rituel typique, ceux-là seuls qui s’étaient confessés, et dont les péchés avaient été transférés dans le sanctuaire par le sang des victimes, bénéficiaient des bienfaits du jour des expiations. De même, au grand jour de l’expiation définitive et de l’instruction du jugement, les seuls cas pris en considération sont ceux des croyants”. (La Tragédie des Siècles, p. 456, 522.)

“Accompagné par une nuée d’anges célestes, notre auguste Souverain Sacrificateur entre dans le lieu très saint, et là, en présence de Dieu, il entreprend le dernier acte de son ministère en faveur de l’homme, à savoir l’oeuvre du jugement investigatif, et une oeuvre d’expiation pour tous ceux qui sont reconnus y avoir droit” — (Le grand Conflit, p. 485.)

Conformément à l’exemple du service dans le sanctuaire terrestre, Jésus entra à cette époque dans le lieu très saint du sanctuaire céleste afin d’y commencer le jugement investigatif. (Daniel 7:9, 10,13.) Il est alors décidé qui, des vivants, seront transformés afin d’entrer dans la gloire éternelle et qui, de ceux qui dorment dans la terre, seront dignes de prendre part à la résurrection pour la vie. La clôture de ce service expiatoire marque la fin du temps de grâce.

28. LA PRÉDICATION DE L’ÉVANGILE

Nous croyons en l’ordre du Seigneur : “Allez faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.” (Matthieu 28: 18-20.)

Nous considérons la proclamation de l’Evangile dans le monde entier, par oral et par écrit, comme un devoir et un privilège auquel nous devons participer. (Matthieu 11:29,30; 24:14; Marc 16:15,16; Actes 1:8; Apocalypse 14:6-12.)

29. LES MOYENS POUR LA PROPAGATION DE L’ÉVANGILE

“A l’éternel la terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent !” (Psaume 24:1.)

Nous croyons que Dieu nous a établi comme ses économes. Chaque croyant à le privilège et le devoir de remettre la dîme de tous les revenus et recettes dont le Seigneur l’a comblé.

La dîme sert au maintien des messagers dans le service de l’oeuvre de Dieu. La dîme étant la propriété de Dieu, elle ne peut pas être utilisée pour un autre objectif; la retenir est considéré par Dieu comme un vol. (Genèse 28:22; Néhémie 13:10-12; Malachie 3:6-12; Matthieu 23:23; Hébreux 7:4-9; 1 Corinthiens 9:13,14.)

“Le plan de Dieu en ce qui concerne la dîme est magnifique par sa simplicité et sa justice. Tous peuvent en bénéficier avec foi et courage, car elle est d’origine divine. En elle se mêlent la simplicité et l’utilité, et il n’est pas nécessaire d’avoir une grande intelligence pour comprendre son principe et s’y conformer. Tous peuvent sentir qu’il leur est possible d’avoir leur part dans la proclamation du salut. Chaque homme, chaque femme, jeune ou vieux, peut devenir l’économe du Seigneur, appelé à subvenir aux besoins de l’oeuvre de Dieu… ” (Le Ministère Evangélique, p. 317.)

“Outre la dîme, le Seigneur réclame les prémices de tout notre revenu, afin de pourvoir abondamment à l’entretien de son oeuvre.” (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, p. 39″)

D’autres offrandes comme les offrandes missionnaires, les offrandes de l’école du sabbat, les offrandes spéciales pour des buts précis, les offrandes pour les pauvres et les autres offrandes servent d’aides supplémentaires à l’oeuvre évangélique; à travers elles, nous exprimons notre gratitude pour les bénédictions que Dieu nous accorde. La fidélité et l’exactitude dans la dîme et les offrandes seront récompensées par les bénédictions du ciel. (2 Corinthiens 9:6,7; Actes 20:35.)

30. LE TRIPLE MESSAGE ANGELIQUE

Nous croyons que le message d’Apocalypse 14:6-12 s’applique aux temps de la fin. Le triple message angélique contient le dernier avertissement à être prêché à un monde perdu, à tous les païens, à toutes les nations, à toutes les races et les peuples.

Le message du premier ange attire l’attention sur l’évangile éternel pour montrer que la proclamation de l’heure du jugement est venue. Il invite tous les hommes à craindre le Dieu Créateur, à lui donner gloire et à l’adorer. (Versets 6 et 7.)

Le second message angélique annonce la chute de Babylone : A travers les âges, des systèmes religieux opposés à l’enseignement des Ecritures se sont formés et ont conduit le monde à une grande confusion (=Babylone.) Ceci conduisit au rejet de annonce du retour de Christ par les Eglises du dix-neuvième siècle, pourtant prédit par les Saintes Ecritures.

Le message du troisième ange averti des conséquences de la soumission a des faux systèmes religieux et contient le message le plus solennel que Dieu ait jamais adressé aux êtres humains. La marque de la bête (l’observation du dimanche) d’Apocalypse 14:9,11 est en opposition avec le quatrième commandement (l’observation du sabbat) de la Bible (verset 12 et Exode 20:8-11.) L’attention de l’humanité est dirigée vers les commandements et particulièrement vers le sabbat, lequel est le sceau de Dieu.

Ce dernier message de grâce a pour but de d’attirer l’attention de l’humanité sur les dix commandements et de mettre à part un peuple qui rencontrera Jésus à son second avènement. L’acquittement des péchés, seul salut possible dans le jugement annoncé, se fait par Jésus-Christ. Ces trois messages appellent à une réforme qui doit conduire à la repentance et à la nouvelle naissance, car “C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” (Apocalypse 14: 12.)

Tous ceux qui méprisent cet appel de grâce subiront les punitions divines annoncées, qui seront déversées lors des sept plaies (voir Apocalypse 16.)

La proclamation du triple message angélique a commencé avec la prédiction de la doctrine adventiste et trouvera son achèvement avec le grand cri:

31. LE GRAND CRI — L’ANGE D’APOCALYPSE 18

Nous croyons que le grand cri du troisième ange commença par la prédication en 1888, lors de la Conférence de Minneapolis, du message “Christ notre justice”. Ce fut le commencement de l’illumination par l’ange d’Apocalypse 18: 1-4.

“Le temps de l’épreuve suprême est imminent, car le grand cri du troisième message a déjà commencé à nous révéler la justice du Christ, la Rédempteur qui pardonne le péché. C’est le commencement de la lumière émanant de l’ange qui doit remplir la terre entière de sa gloire.” (Messages Choisis, Vol. 1, p. 425.)

“Christ notre Justice”, “C’est le message que Dieu voulait donner au monde. C’est le troisième message angélique qui doit être proclamé d’une voix forte et répandu dans une large mesure avec l’effusion son esprit.” (Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 92.)

La proclamation du troisième message angélique est renforcée par un grand cri, qui vient d’un autre ange, pour parvenir à la fin de cette annonce:

“L’ange qui vient participer à la proclamation du troisième message doit “éclairer toute la terre de sa gloire” Cette parole annonce une oeuvre universelle d’une puissance analogue à celui de la Pentecôte figuré par “la pluie de la première saison”, répandue lors de l’effusion du Saint-Esprit aux débuts de la proclamation de l’Evangile. Ce sera “la pluie de l’arrière saison” qui viendra pour faire mûrir la moisson.” (La Tragédie des Siècles, p. 663.)

Le rejet du message “Christ notre Justice” par beaucoup d’adventistes eu de graves conséquences. Lors de la première guerre mondiale (1914-1918), le mouvement traversa une crise difficile. Le quatrième et le sixième commandements furent souvent transgressés : la fidélité aux dix commandements passa l’Eglise au crible. C’est le reste dont parlent les textes d’Apocalypse 12:17; 14:12; 12 et 3:14-22; il sera utilisé par Dieu dans l’oeuvre finale, afin d’adresser au monde le dernier message d’avertissement.

“Le chapitre 18 d’Apocalypse indique le moment où, comme conséquence de la réjection (sic) du triple avertissement d’Apocalypse 14:6-12, l’Eglise sera tout à fait dans la condition prédite par le deuxième ange, et où les enfants de Dieu qui se trouveront encore dans Babylone seront appelées à en sortir. Ce message est le dernier qui sera adressé au monde; et il produiras son effet”. (Le grand conflit, p. 389.)
“Mais Dieu a encore un peuple dans Babylone; et avant que les jugements du ciel la frappent, ces fidèles doivent être appelés à en sortir, “de peur que, participant à ses péchés, ils n’aient aussi part à ses plais.” C’est pourquoi cet appel est symbolisé par un ange descendant du ciel, éclairant la terre de sa gloire, et déclarant avec force les péchés de Babylone. On entend, en même temps que ce message, cet appel : “Sortez de Babylone, mon peuple”. Ces déclarations jointes au message du troisième ange, constituent l’avertissement final qui doit être donné aux habitants de la terre.” (Le grand conflit, p. 616.)

32. LE SCELLEMENT DES 144,000

Nous croyons que la Bible fait mention de deux classes de rachetés : la grande multitude, qui compte les rachetés depuis Adam et s’étend jusqu’à la fin du temps de grâce, et les 144,000.

L’oeuvre du scellement des 144,000 a commencé avec la proclamation du message du troisième ange et est la suite d’une obéissance totale aux commandements de Dieu comprenant l’observation du sabbat, avant la seconde venue de Christ. Nous croyons que le scellement se poursuivra jusqu’à la fin du temps de grâce et que l’Israël spirituel sera réuni: tout les peuples, toutes les races et toutes les langues. (Apocalypse 7: 2-8: 14: 2-5.)

Le sceau de Dieu est un signe de salut. Tous ceux qui ont accepté Jésus comme leur propre Sauveur et lui sont soumis, verront leur caractère transformé. Ils possèdent sa justice et sous l’influence du Saint-Esprit ils seront toujours plus semblables à Jésus et porteront des fruits : l’obéissance. Un de ces fruits est l’observation du saint Sabbat, qui est un sceau ou signe d’appartenance à Dieu qui caractérisera les croyants. (Essaie 20: 12,20.)

Ceux qui ont été scellés et qui maintenant dorment dans le tombeau, seront unis avec les vivants scellés, lors d’une résurrection peu avant la venue de Christ; et après la proclamation de l’alliance de paix, ils seront, comme “prémices” de la rédemption, transmués avec la grande multitude des rachetés et reçus par Christ. (Daniel 12: 1,2: Apocalypse 1:7.)

“Le signe, ou le sceau de Dieu, se trouve dans l’observation du sabbat, institué en souvenir de la création … La marque de la bête est au contraire l’observation du premier jour de la semaine.” — (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, pp. 273, 274.)

“Seul le quatrième précepte du Décalogue porte le sceau du grand Législateur, du créateur du ciel et de la terre.” (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, p. 17.)

33. LA SECONDE VENUE DE CHRIST

Nous croyons que la seconde venue de Christ sera visible et audible. (Apocalypse 1: 7; Matthieu 24: 30; Marc 13: 26,27; Actes 1: 9-11; 1 Timothée 4: 16,17.)

A travers les âges, les enfants de Dieu ont toujours attendu avec un désir ardent ce glorieux avènement; Hénoch “Le septième depuis Adam” prêchas cet évènement, Abraham “attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur” Les prophètes prophétisèrent à ce sujet et Jésus donna l’assurance de sa seconde venue : il viendra chercher l’Eglise fidèle. (Jude 14: 15; Hébreux 11: 8-10; Jean 14: 1-3.)

Ceux qui ont attendu le retour de Jésus, s’écriront devant son apparition : “C’est l’Eternel, en qui nous avons confiance; soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut !” (Essaie 25: 9.)

Les signes des temps que Jésus mentionne dans Matthieu 24 et dans Luc 21 nous montrent que le retour de Christ est très proche. (2 Pierre 3: 9-12; Ephésiens 5: 27; Apocalypse 19: 7,8.)

Le jour et l’heure de sa venue nous sont cachés. (Matthieu 24: 36.)

Nous devrions donc être prêts en tout temps.

34. L’ÉTAT DES MORTS

Les morts sont inconscients. Jésus compare la mort à un sommeil. (Jean 11: 11-14.)

Tous les hommes, justes ou méchants, se trouvent dans un état d’inconscience. (Ecclésiaste 9:5,6; Job 14: 12.)

Seul Dieu qui est immortel, peut offrir la vie éternelle aux rachetés.(1 Timothée 6: 15,16; 1 Thessaloniciens 4: 13-17; 1 Corinthiens 15: 51-55.)

35. LA RÉSURRECTION

Nous croyons qu’à la seconde venue de Jésus, ceux qui sont morts en Christ ressusciteront, seront transformés avec les vivants et iront à la rencontre de Jésus. (1 Thessaloniciens 4: 13-18; Romains 6: 5; 1 Corinthiens 15: 20-23; Apocalypse 20: 6.)

Les impies ressusciteront après les mille ans afin de recevoir la sentence finale. (Jean 5: 28,29; Apocalypse 20: 5.)

36. LES MILLE ANS DE L’APOCALYPSE

Nous croyons que mille ans s’écouleront entre la première et la deuxième résurrection.

“A la venue de Christ, les méchants sont effacés de dessus toute la terre, consumés par le souffle de sa bouche, et détruits par l’éclat de sa gloire.” (Le Grand Conflit, p. 671.) (2 Thessaloniciens 1: 6-8; 2: 18; Essaie 24: 12,22.)

Pendant cette période il n’y a aucune vie humaine sur notre terre et, par suite à de grandes catastrophes naturelles, la terre est désolée. (Jérémie 4: 23,24; 25: 32,33)

Pendant les mille ans, les saints vivent et gouvernent avec Christ au ciel et procèdent au jugement des anges déchus et des impies. “C’est notre terre qui sera pendant mille ans la demeure de Satan et de ses mauvais anges.” (Le Grand Conflit, p. 673.)

A la fin des mille ans, Christ descendra du ciel avec la sainte ville et avec les saints; les méchants ressusciteront des morts. Satan, ses anges et les impies ressuscités assiégeront la sainte ville. Dieu enverra du feu du ciel et les péché et les pécheurs seront détruits pour toujours : c’est ainsi que la terre seras purifiée.

37. LA PATRIE DES RACHETES

Nous croyons qu’après les mille ans le Seigneur renouvellera le ciel et la terre. La nouvelle terre sera la patrie des rachetés. La nouvelle Jérusalem sera la capitale de ce règne éternel où le Roi des rois établira son Trône.

Par le plan du Salut, sagement établi et fondé sur l’amour éternel, les rachetés pourront se réjouir de l’éternelle présence de Dieu, libres de toute maladie, de la douleur et de la mort.

“Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus de deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris, car ces paroles sont certaines et véritables.” (Apocalypse 21: 3-5.)